Que retenir de ce film ? Encore un de ces exercices d’une rare violence pour de
la violence inouïe et d’une cruauté sadique, qui jamais ne m’a donner raison d’en jouir. Aucun des protagonistes n’est sympathique, tous étant des bêtes malfaisantes, assoiffés de sang, de mort
et de douleur. Décidément, ces temps-ci les films sont à la gloire du meurtre et de l’humiliation montrée sous toutes ses formes, avec force détail dans d’une complicité meurtrière. Rien
que Killer joe, Paperboy, ou Maniac, en sont des exemples divers et vairés mais toujours avec le même regard pernicieux. Mais plus que
tout, c’est d’une extrême longueur à n’en plus finir, dont il y a une grosse heure entière en trop. L’histoire et naze, se voulant dans le style de Robert Rodriguez , l’humour et l’efficacité en moins, le glauque en plus. En aparté, le KKK n’a été créé qu’après la fin de la guerre. Pour ma part je me
très suis vite et trop longuement ennuyé et les massacres ne m’ont pas fait rire, les violences m’ont donné la gerbe, et je n’avais qu’une hâte, c’est de voir apparaitre The end. Encore donc un de ces films qui m’a profondément gavé. Je reconnais cependant la qualité de la réalisation, les références et clins d’œil, et
surtout le talent des interprètes. Ainsi, Jamie Foxx (Comment tuer son boss ?) est une fois de plus excellentissime, à l’image de Christoph Waltz (The green hornet) extraordinaire, face à un Leonardo DiCaprio
(J. Edgar) juste époustouflant. La très belle Kerry
Washington (Mille mots) a un rôle trop court pour imposer son jeu, et Samuel L.
Jackson (The spirit) est absolument divin.