Aborder le thème d'une des pages les plus sombres de notre histoire, est forcément remuant d'émotion. Mais aussi à
risque. La rafle par Roselyne Bosch a eu le mérite d'ouvrir la porte, même s'il était quelque peu bancal. Dans cette version, j'ai été ému bien sûr, mais en même
temps, un petit quelque chose m'empêche d'être totalement convaincu. C'est superbement bien joué, notamment par la petite Mélusine Mayance. La mise en scène est solide, et
l'histoire est carrée et documentée. Toute l'histoire de Sarah se tient (sauf son évasion, dont malheureusement, je ne crois pas qu'il y en ait eu d'autres que ceux des deux garçonnets)
L'histoire de la journaliste serait bien sans ce trémolo personnel et la fin que j'ai trouvé un peu kitch. Et se repose l'éternelle question : comment se peut-il que pas un seul policier
français n'est su dire non à une aussi macabre mission ?