Grosse déception que ce qui film qui pourtant partait bien. La crise de la soixantaine est bien différente de la cinquantaine. Période charnière entre fin de carrière professionnelle et changements importants dans la santé ou la séduction. Virage inquiétant pour beaucoup sur l'avenir qui se rétrécit vers une nouvelle vie qu'on attend et refuse. Les trois premiers quarts de la narration sont vraiment bien. Drôle, alerte, sordide, bien vu, et puis tel un soufflet, s'écroule vers un vaudeville classique et décevant, devenant vraiment très long. C'est dommage, parce qu'i y avait matière à faire un très bon film, sur un sujet cruciale de notre existence rarement abordé. Sans doute eut-il été plus judicieux de laisser un british à la réalisation ? William Hurt est impeccable, tout comme Isabella Rossellini qui est excellente. La très jolie Kate Ashfield (Shaun of the Dead) arrive à faire passer ses émotions. Grand plaisir de retrouver Joanna Lumley (Chapeau melon et bottes de cuir)