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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 21:08

Intellectualiser le cul rend toujours le cul triste. Le film est grotesque et sombre rapidement dans le ridicule. Mieux vaut encore un bon porno. En effet, cette histoire de plan de baises à quatre, aurait pu être un point de départ intéressant, s’il n’avait été traité de cette façon qui tangue entre sexe pur, et intrigue malaisée avec il me semble, cette petite morale sur la fin et cette forme d’affirmation qu’il n’y a pas de sexe sans amour et son contraire. Pourquoi pas, mais la démonstration est mal tournée. Je n’ai rien contre le sujet en lui-même, ni de montrer autant de nudité, mais autant que se soit avec un regard plus pertinent. Je regrette aussi un peu plus defolie, de passion et de maladresse qui eut rendu plus crédible cette relation qui se noue entre ces deux couples. Sans doute la faute au réalisateur qui aura mal préparé ses interprètes. La faute aussi à un mauvais choix d’acteurs. Ainsi, Marina Foïs, hors film comique de nunuche qui m’amuse souvent, se révèle être une très mauvaise actrice et est le maillon faible quant elle a le rôle principal, c’est plutôt ennuyeux. Quant à Roschdy Zem, il ne semble pas très à l'aise, et l'on se demande ce qu'il fait là. J’aime beaucoup Élodie Bouchez, qui est parfaite, à l’aise et naturelle –son petit passage à The L word a été bonne école ?- mais son jeu est mal réglé par rapport au profil qui lui a été donné. Nicolas Duvauchelle me fait toujours ce drôle d’impression de ne jamais trop savoir quoi en penser, et c’est encore le cas cette fois-ci. Il joue bien, sans me convaincre. Le film est inutilement long et tourne vite en rond avec un final des plus classiques et grotesques. C'est pathétique ! Dommage au demeurant, sur un thème peu abordé et qui aurait mérité un meilleur travail préparatoire.

screem

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