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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 16:38

Si comme moi, le sport en général, le basket en particulier ne sont pas votre tasse de thé, passez votre chemin. Bien sûr, j’ai détesté ce film pour d’autres raisons. La réalisation est péniblement longue, et l’histoire tient en peu de mots, mais c’est surtout un certain message que j’ai trouvé assez désagréable. L’histoire d’un sale gros con qui purge une peine de prison pour avoir assassiné sa femme, et que l’ont tente de nous faire pleurer sur son sort en voulant nous le faire passer pour un malheureux accident, de la part d’une brute violente, imbu de lui-même, aux agressives méthodes fascisantes. Car non seulement il est le meurtrier de sa femme, il est aussi un psychopathe sur son film qu’il martyrise depuis l’enfance pour en faire un super basketteur qu’il aurait voulu être. Un marché lui est proposé, afin de réduire sa peine de prison, de convaincant son génial fiston joueur d’entrer dans un club précis. Le sport étant mieux vu que l’intelligence, tout le film se concentre sur ce choix qui déterminera la carrière et la vie de ce jeune prodige. Tourne autour de lui des flatteries intéressées, des putes par tonnes, des hommes et des femmes tous aussi salopards que le père lui-même. Si j’ai trouvé bien vu les profils intéressés des protagonistes, je regrette les très longues et pénibles séquences sportives, le manichéisme outrancier de tous les personnages, et ce racisme latent et permanent qui transpire par tous les pores de cette sombre histoire. Je n’aime pas que l’on me fasse prendre des vessies pour des lanternes, qui trouvent des circonstances atténuantes et nous impose des pardons sous des prétextes fallacieux. Et franchement, cet amour du sport, quelques symbolique que l’on veuille trouver, me gave considérablement.

J’ai toujours beaucoup de mal avec l’univers de Spike Lee qui se comporte de la même manière que les racistes qu’il souhaite contrer par les mêmes méthodes. Seul dans La 25e heure il avait été absolument génial, mais ce n’était pas son scénario.

Je suis vraiment partagé sur Denzel Washington (Sécurité rapprochée) qui a des choix de rôles souvent assez réacs. S’il s’impose sans problème dans celui-ci, il ne m’a pas pour autant convaincu. Ray Allen, véritable joueur de basket, joue vraiment bien, avec émotion et conviction. La trop belle Rosario Dawson (Ten years) est une fois de plus parfaite et marquante, Milla Jovovich (Resident evil: retribution) semble au fait de son rôle crade et destructeur avec beaucoup de sincérité. Hill Harper et la jeune Zelda Harris complètent avec maîtrise ce casting.

1 étoile

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