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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 18:06

Dans le thème de la fin du monde qui nous est régulièrement offert, on se demande comment renouveler le genre. Une fois de plus, c’est une terrible pandémie qui dévaste l’humanité par un virus. Pourtant, ce n’est pas ce qui va nous inquiéter durant l’histoire. En effet, on comprend dès le début que personne n’en s’en sortira, dès lors, l’angoisse ne sera pas de mise de ce côté-là. La bonne surprise, et de fait l’horreur provient du comportement de l’un des quatre personnages, partis pour le bord de mer. L’espèce de gros con insouciant, inconscient et insupportable que l’on croise régulièrement dans le métro, les soirées, celui qui tape sur les nerfs par son machisme, son égo surdimensionné et qui met tout le groupe en danger de mort. Le film est basé sur l’émotion à fleur de peau qui m’a bien pris aux tripes. Emouvante la petite condamnée par le fléau, atroce l’abandon de l’une des filles du groupe et la perte de toute humanité, de solidarité et d’amour dans ces dernières heures d’égoïsme mortel. La réalisation est excellente sans être transcendante mais très efficace. C’est intelligemment écrit, avec ces images en super 8 d’un temps révolu du bonheur à jamais perdu. Chris Pine est atrocement efficace en petite frappe à la con, quand ma belle chérie Piper Perabo est émouvante à pleurer. Lou Taylor Pucci est tout en sensibilité et lâcheté comme la belle Emily VanCamp terrible d’instinct de survie. Et une petite tendresse pour la petite Kiernan Shipka qui joue trop bien.

3 étoiles

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