Je dois reconnaitre honteusement que je ne me souvenais plus trop des autres opus qui ont précédés celui-ci. Aussi, j’ai été un peu perturbé au début à rechercher en vain des liens, et puis somme toute, on s’en passe tout à fait tant il est vrai que cette histoire est assez minimaliste, simple et convenue. S’il n’y avait ces longues courses poursuites interminables à n’en plus finir de se courir après, ça passerait très bien avec une bonne heure en moins et serait aussi vite oublié. Car, il faut dire que le scénario, hyper classique -c’est un remake ?- n’est pas très compliqué, ni véritablement passionnant. L’Agence élimine plusieurs de ses supers agents avant de se trouver avoir un gros problème avec l’un d’eux décidément très coriace. Dommage, car toutes les technologies mentionnées sont réelles, quelles soient matérielles ou génétiques. Mais où est donc passer Jason ? En effet, il a disparu de la circulation, même si on en parle encore un peu. Et de fait, Matt Damon a bien fait de ne pas s’investir dans cette pompe à fric qui n’apporte rien en définitive que du réchauffé. Et je devine des suites à venir, hélas ! Pourtant, Jeremy Renner est loin d’être mauvais, mais n’a pas un charisme aussi exacerbé. J’adore trop Rachel Weisz pour en dire du mal, ce qu’elle ne mérite pas dans son jeu, qui a un personnage vraiment consistant. J’adore Edward Norton mais il a un rôle trop convenu. Trop moyen dans l'ensemble.