Je
reconnais ma mauvaise foi, n’ayant pas aimé le livre, d’avance je savais que je n’aimerais pas le film. Pourtant, je ne le descendrais pas, parce qu’il n’est pas aussi mauvais que ça. Juste que
la réalisation mais surtout le casting est inégal. J’avoue avoir souri à certains bons mots. Mais c’est bien long, pour une démonstration simplissime sur l’amour et le désir amoureux. C’est très
pseudo-intello-bobo nombriliste du « je me moque de moi mais je m’aime quand même beaucoup, et je fais de la merde en la vendant comme telle tout en dénonçant la merde des autres »
autrement dit, je crache dans le soupe et je la bois. Ça rapporte toujours de confortables pépettes. Si Gaspard Proust ne s’en sort pas si
mal, portrait aussi laid que son réalisateur et auteur, Louise Bourgoin, est drôle et sympathique. Cependant, j’ai préféré largement
Elisa Sednaoui, jolie et bien plus convaincante. Si Joey Starr, a un rôle assez
drôle, j’en ai ras le bol d’entendre dire qu’il est excellent. Il est horriblement mauvais. De même du Bedos, fils de l’autre, qui est un
massacre de la comédie. Après, les Frédérique Bel, ou Valérie Lemercier, sans parler
des Bernard Ménez et Anny Duperey, sont de véritables caricatures. La guest star
Michel Legrand est le clou final.