Très inégal, le dernier Mouret. Il y a un peu à boire et à manger, en fonction des gouts de chacun. Toujours faussement
naïf, bien qu’un peu moins que d’habitude, j’ai trouvé long à se mettre en route et dans l’ambiance. Je ne sais pas si ça tient à la succession de courtes scènes qui s’entremêlent sans rapport en
elles, ou s’emmêlent les pieds. Finalement, ça commence vraiment à décoller avec l’histoire de Boris et Isabelle, qui aurait du faire le film entier. Pour autant, je me suis quand même bien amusé
avec Frédérique Bel et François Cluzet, qui sont excellents. Un peu moins entre
Emmanuel Mouret et Elodie Navarre que je trouve adorable. Laurent Stocker, qui habituellement ne m’emballe plus que ça, est vraiment super. Julie Depardieu,
est drôle et attendrissante. Judith Godrèche est une fois de plus sublime, et Pascale
Arbillot est lumineuse.
Ce festival d’automne 2 peine à m’enthousiasmer. Reste que 50/50 aurait été le mieux placé… avant son retrait.