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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 20:27

Ken Loach semble revenir à ses amours d’antant, la poésie en moins. Si l’histoire de ce groupe de paumés, délinquants en tous genres, que nous suivons au travers des pérégrinations dans le petit monde du whisky est amusante, on se dit que c’est bien long pour en arriver là. Il y règne en permanence une certaine confusion dans la trame et l’ambiance avant enfin de trouver une linéarité solide mais au final classiquement terne. Certes c’est bien joué, certes l’histoire s’avère amusante dans sa construction, mais que c’est laborieux et souvent ennuyeux. Pourtant, la description des distilleries et de la vente de fûts était intéressante, mais un peu gâchée par des lenteurs injustifiées. L’esprit gauchisant des années soixante-dix semble ici avoir mal vieilli sans qu’on sache vraiment de quoi veut vraiment nous parler le vieux Ken. C’est bourré de bons sentiment sans que rien jamais nous rende vraiment ni sympathique ni détestable les bons et méchants de l’histoire. C’est un peu comme un vieux whiskey sans saveur. Les interprètes me sont pour la plupart totalement inconnus, mis à part Paul Brannigan excellent, mais pas dénués de qualité. John Henshaw, Gary Maitland, Jasmin Riggins ou Siobhan Reilly passent vraiment bien. Aussitôt vu, aussitôt oublié.

2 étoiles

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