Une histoire d'amour très décousue sur 50 ans de juifs communistes
espérant trouver le paradis en URSS ! Puis après de longues vacances au goulag retour inverse. C'est filmé comme il y a 60 ans, très lent, très académique... ça sentait l'encaustique de
vieillard sénile. C’est très confus et perturbant avec tous ces allers retours passé présent, sans repère de lieux, d’époques et de protagonistes. Ça tourne très vite chiant, aussi j’ai vite
perdu le fil des événements et cessé de chercher à comprendre qui est qui fait quoi où pourquoi, pour me laisser bêtement balloter aux grès d’un réalisateur qui visiblement s’est lui-même perdu
en cours de route. J’ai encore plus de mal que d’habitude à croire à l’amour entre une belle jeune femme de 46 ans avec un vieillard de
71 ans et plus encore un de 87 ans ! J’avoue avoir beaucoup de mal avec
Willem Dafoe (Antichrist) qui me rebute souvent par son jeu
particulier. Bruno Ganz (Sans identité) restera pour moi une icône valorisé
par Enki Bilal, mais il m’a paru ici un peu perdu. Je le confesse une fois de plus, je n’aime pas Michel Piccoli (Habemus papam) mais je reconnais qu’il est assez
bien cette fois-ci. Quand à la belle Irène Jacob que j’aime beaucoup et regrette de ne pas la voir plus souvent, elle est parfaite.