Je crains que nous ayons définitivement perdu un autre grand du cinéma :
Costa-Gavras n’est plus. La preuve avec ce navet insipide qui n’a absolument aucun intérêt, tant sociologique, que cinématographique, pas
plus dans la narration que dans le manque de jeu des interprètes. Même pour un soir sur FR3 serait un fiasco. L’histoire est très longue, insipide, confuse et ridicule. Nous somme loin de
Wall street, loin de Moi, Michel G, ou même de Erreur de la banque en votre faveur.
Il faut dire que cette histoire est mauvaise, mal découpée, pas crédible, avec des ficelles énormes, cousu de fil blanc et d’une longueur extrême. L’histoire à la DSK est des plus stupides voire
pathétique ! J’ai le sentiment que Constantin s’est emmêlé le neurone dans cette réalisation, où l’on ne sait s’il se veut réaliste, satirique ou comique, car il n’est rien de tout ça. C’est
juste un ratage. Quand au monde de la finance, sans être un éloge au capitalisme, je n’en ai pas vraiment ressenti comme une condamnation ni comme un démontage du système. C’est juste une toile
de fond peu crédible et mal documentée. De plus, le casting, diversifié est inégal. En premier lieu, Gad Elmaleh est aussi très mauvais que
d’habitude tellement il est inexpressif, avec ce rictus pénible du mec qui ne sait pas jouer et manque de se marrer connement. Gabriel Byrne
me parait ou fatigué ou pas convaincu ni convaincant par son rôle. Oserais-je dire que les femmes sortent largement du lot ? Natacha
Régnier (La proie), et surtout Céline Sallette
(Ici-bas, L'apollonide), sont vraiment excellentes, avec un petit bémol pour la belle Liya Kebede (Fleur du désert) au point que j’ai du mal à
comprendre comment elle a pu s’enlaidir dans un rôle aussi mauvais. Hippolyte Girardot et Bernard Le Coq, entre autres sont très passables. Résurrection de Daniel Mesguich qui devrait
retourner dans son cercueil. A éviter !