Enième film sur la difficile situation en Palestine, qui, si ça part de bons
sentiments, en évite comme toujours les causes et solutions. Sur la base de La vie est un long fleuve tranquille, en beaucoup moins
caustique, le traitement en est malheureusement souvent ridicule. Donc, lors d’une évacuation précipitée, des nouveaux nés son intervertis. L’astuce et la symbolique ne sont pas nouvelles et
auraient du, avec force d’honnêteté et d’intelligence donner un excellent film. Las, nous assistons à des clichés qui peuvent faire rougir tant c’est énorme. Le fils juif élevé chez les arabes
qui s’avère meilleur vendeur que le fils arabe… la vérité si je mens, dis ! Ridicule aussi, le fils qui a comme première réaction de savoir s’il est toujours un bon juif, au lieu de savoir
s’il sera toujours aimé par ses faux vrais parents. Je n’ai pas eu la réponse de l’officier : « quand un arabe entre dans un café, que regardes-tu en premier ? » Film pas bien
donc, même s’il nous offre des émotions avec la maman arabe, Areen Omari qui est excellente et la plus marquante. De même que Khalifa Natour bien plus évocateur que Pascal Elbé, qui ne semble pas croire lui-même à son
personnage. Emmanuelle Devos est inégale comme souvent sans qu’on sache jamais si elle a vraiment du talent... ou pas. Jules Sitruk en plus de ne pas être très crédible, le pauvre est vraiment très laid, surtout face à un Mehdi
Dehbi totalement à son opposé.