Dans la masse de cadeaux pour mon anniversaire par Platinoch, il y avait ce film très surprenant d’Abbas Kiarostami (Copie conforme, Shirin). Il avait d’ailleurs obtenu la Palme d'or lors
du Festival de Cannes 1997 ex-æquo avec L'anguille de Shohei Imamura. Cette histoire
bien qu’un peu trop longue à mon goût, met d’emblée mal à l’aise avec cet homme mystérieux et pas spécialement sympathique, dont on ne sait ce qu’il veut ni ce qu’il cherche. Dans un premier
temps, j’ai imaginé un ces gardiens de la révolution traquant à tout va, puis à un pervers violeur assassin, avant finalement d’apprendre sa quête ultime bien étrange. Il fera sa demande auprès
d’un jeune soldat, d’un séminariste et à un employé de musée, qui réagiront chacun de façon différente. C’est une belle réalisation dans un décor lunaire qui installe une atmosphère angoissante
et un acteur excellent Homayoun Ershadi qui marque les esprits, notamment à la dernière image. J’imagine qu’en court métrage, c’aurait été
plus puissance, parce ce que je me suis assez vite lassé. Reste à savoir si ça méritait un tel trophée… pas si sûr.