Je suis sidéré qu’à notre époque on puisse encore écrire, produire et réaliser ce genre de… film ? Déception d’autant plus grande, que Michele Placido m’avait beaucoup plu dans Le rêve
italien ou Romanzo criminale, même si l’on
retrouve bien la patte du maître. C’est long, décousu… ou cousu de fil blanc, absolument pas passionnant, j’en ai même perdu le fil de l’histoire tant à la longue j’ai erré dans mes pensées
« il faudra que j’aille chez le coiffeur… » Que disais-je ? Ha oui, alors c’est un film que même dans les années soixante on n’aurait pas osé faire. Je passe sur une teinte
quasi permanente d’obscurité bleu foncé donnant une envie de dormir, doublé d’une musique doucereuse soporifique. De la trame, il n’y a pas grand-chose à en retirer, pas plus dans l’ambiance que dans l’intérêt qu’aurait pu représenter un tel scénario. Daniel Auteuil n’est pas mauvais, mais ne semble pas convaincu. Que dire de Mathieu
Kassovitz ? il est amorphe, pas crédible, inexpressif et franchement mauvais. Olivier Gourmet n’en parlons même pas, tant
c’est triste d’en arriver là. Sans oublier la fifille à son papa Violante Placido (The
american) qui au demeurant s’en sort plutôt bien. Tout à fait dispensable, hélas !