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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 14:54

Continuant la sixologie de George A. Romero, après La nuit des morts-vivants, Zombie et Le jour des morts vivants, petit plongeon dans l’horreur un peu plus gore. Cette fois encore, Romero porte son regard critique sur la société et les castes, entre riches et pauvres, entre corruption, drogue et prostitution. Grosse innovation, les zombies font preuve d’intelligence et de sentiment. La fin aussi diverge des précédents. Même si l’histoire est sombrement désespérante, une lueur d’espoir brille dans un possible avenir, sinon radieux, au moins avec une tentative de renaissance. J’ai beaucoup aimé l’univers mad maxien qui règne, innovant le genre tout en restant dans l’esprit des précédents, dont dès le début des références nous restitue le contexte. Le côté le plus dramatique du genre humain qui est mise en avant, c’est la reproduction du schéma d’une société injuste même dans la situation la plus cauchemardesque qui soit. Le casting est une nouvelle fois à la hauteur d’une telle histoire. Ainsi, Simon Baker (Women in trouble) s’impose dans ce rôle fort avec une humanité et émotion qu’Asia Argento (Do not disturb) reflète par son charme et son dynamisme convaincant. Dennis Hopper est terriblement monstrueux pour notre plus grand plaisir, face à Eugene Clark en zombie mutant extraordinairement impressionnant. John Leguizamo (Recherche bad boys désespérément) est très efficace, comme Robert Joyn ou la jolie Joanne Boland. Petit caméo de Simon Pegg (Un anglais à new york) en hommage de Shaun of the dead.

3 étoiles

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