Si 36 quai des orfèvres ne m’avait pas emballé outre mesure, celui-ci est un peu plus passionnant, et plus violent aussi.
C’est réalisé avec efficacité, même si un peu confus par moment avec les flashs back entre différentes périodes de la vie des principaux protagonistes. Après, il faut aimer les histoires de
mafieux, ce qui n’est pas mon cas. Pourtant, j’ai accroché, tout en suivant l’histoire avec recul tant tout se devine aisément. J’ai un peu de mal par contre, avec le sentiment que donne
Olivier Marchal, dans cette espèce d’admiration pour ces racailles. Il nous en rabâche avec le code d’honneur de ces « seigneurs »
de l’ombre. Ils ne sont pourtant rien que des assassins, voleurs, proxénètes, dealeurs de tous acabits. L’intérêt aurait été que toute la trame soit tirée de la réalité, sauf que le Serge est un
personnage inventé pour l’occasion, et ça gâche beaucoup. Côté interprétation, il n’y a pas de problème avec des valeurs sûres. Gérard
Lanvin est impeccable. Tchéky Karyo est toujours excellent. Valeria Cavalli,
sans être tête d’affiche, est bien présente.