Librement inspiré de l’expérience de Danièle Delpeuch, qui fut la première femme cuisinière à l’Élysée sous François Mitterrand, le film
n’en rapporte pas grand-chose. C’est long et laborieux, décousu et jamais passionnant. Par contre, la colère m’a pris aux tripes de voir les sommes astronomiques dépensées dans des plats et des
ingrédients de luxe pour des représentants du peuple, élus par le peuple pour le peuple, sans se soucier de savoir s’il y en a des gens du peuple qui auront de quoi manger. Un vrai foutage de
gueule ! Que de grands cuisiniers servent des plats magnifiques lors de visites de chefs d’états étrangers se conçoit parfaitement. Pour des repas quotidiens, c’est purement
scandaleux ! nous ne sommes plus en monarchie avec rois et cour royale. Le film en lui-même est mauvais, à peine bon pour un téléfilm du samedi soir tant on s’y ennuie mortellement. Il est
de longueurs épouvantables et sans intérêt, comme ces coups de fils pour connaitre le détail d’une recette, ou cette ridicule pièce de théâtre amateur, et d’ailleurs tout ce qui concerne le
dernier soir en Arctique et les journaleux anglais. Le seul côté positif, c’est les coulisses des cuisines présidentielles. Catherine Frot
sort son doigt du cul d’Agatha Christie avec bonheur mais sans forcer. Jean D'ormesson est un véritable cabotin qui s’adore péniblement.
Arthur Dupont est très bien, de même une fois de plus qu’Hippolyte Girardot. La jolie
Arly Jover passe hélas à la trappe. Tout à fait dispensable.