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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 20:35

Librement inspiré de l’expérience de Danièle Delpeuch, qui fut la première femme cuisinière à l’Élysée sous François Mitterrand, le film n’en rapporte pas grand-chose. C’est long et laborieux, décousu et jamais passionnant. Par contre, la colère m’a pris aux tripes de voir les sommes astronomiques dépensées dans des plats et des ingrédients de luxe pour des représentants du peuple, élus par le peuple pour le peuple, sans se soucier de savoir s’il y en a des gens du peuple qui auront de quoi manger. Un vrai foutage de gueule ! Que de grands cuisiniers servent des plats magnifiques lors de visites de chefs d’états étrangers se conçoit parfaitement. Pour des repas quotidiens, c’est purement scandaleux ! nous ne sommes plus en monarchie avec rois et cour royale. Le film en lui-même est mauvais, à peine bon pour un téléfilm du samedi soir tant on s’y ennuie mortellement. Il est de longueurs épouvantables et sans intérêt, comme ces coups de fils pour connaitre le détail d’une recette, ou cette ridicule pièce de théâtre amateur, et d’ailleurs tout ce qui concerne le dernier soir en Arctique et les journaleux anglais. Le seul côté positif, c’est les coulisses des cuisines présidentielles. Catherine Frot sort son doigt du cul d’Agatha Christie avec bonheur mais sans forcer. Jean D'ormesson est un véritable cabotin qui s’adore péniblement. Arthur Dupont est très bien, de même une fois de plus qu’Hippolyte Girardot. La jolie Arly Jover passe hélas à la trappe. Tout à fait dispensable.

1 étoile

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commentaires

A
"Catherine Frot sort son doigt du cul d’Agatha Christie" : classe ! Moi j'ai bien aimé, j'ai trouvé ça charmant...
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