Le festival d’automne 2 vient à peine de se terminer que celui d’hiver
2 démarre ! Sans être vraiment triste, ce n’est pas très joyeux non plus. Il y a comme ça, des périodes plus
difficiles que d’autres, mais vie de merde quand même. La galère me met toujours mal à l’aise, tant ça m’a toujours fait peur. Une femme de cinquante ans, après rupture, n’a plus que sa voiture
pour logement et un emploi précaire. On devine qu’elle a dégringolé, sans que rien ne la rende vraiment sympathique de part sa froideur et son manque de modestie. Pour autant, son obstination
pour remonter la pente épate. Le film à le mérite de ne pas tomber dans le misérabilisme, ni dans le pathos, rendant plus fort son histoire, sentant le vécu et proche de nombre de situations
réelles. La mise en scène est léchée, sobre et efficace, bien qu’elle traine un peu en longueur. Nina Simone, que j’aime beaucoup, m’a très
vite tapé sur les nerfs. C’est excellemment bien joué par une Corinne Masiero qui s’impose véritablement. Les autres Jérôme Kircher, Anne Benoit, ou Marie
Kremer, s’appliquent bien, mais sont relégué très loin. Une bonne surprise.