Tiré du roman de Jane Austen, qui fera école pour
Jane Eyre ou David Copperfield, Patricia Rozema (When night is falling) avait réalisé là un
excellent film à l’ambiance malaisée. Le point central de cette histoire est avant tout la demeure de Mansfield park, à laquelle est très attachée l’héroïne. Ensuite, c’est un tourbillon de
sentiments qui virevolte dans cette famille où un frère et une sœur viennent semer la zizanie. C’est drôle, tendre et amère. Il y a un peu de Marivaux et de Choderlos de Laclos avec une touche plus british dans les convenances et
l’exaspération amoureuse. C’est bien filmé, dans un cadre magnifique et de couleurs et de lumière comme j’aime. C’est superbement joué par un florilège d’interprètes de talent. Ainsi la très
jolie et adorable Frances O'Connor (A.I. Intelligence artificielle) est
attendrissante passant par tous les stades de l’émotion. La belle et excellente Embeth Davidtz est très marquante. Alessandro Nivola et Jonny Lee Miller sont tout à fait convaincants.