Etonnant, surprenant, un peu chiant-chiant, un peu long-long, et
j'ose avouer que je ne suis pas sûr d'avoir tout compris dans la première partie, des symboliques qui ont dues m'échapper sans doute, et pourtant je n'ai pas détesté. La réalisation est soignée,
sauf quand il film le mariage façon « amateur » à donner la gerbe. Sinon, je suis entré dans l'ambiance mélancolique, triste, désespérée des relations entre les deux sœurs dans
cet univers de fin du monde. Les dialogues sont assez nazes, notamment les discours. Les situations sont bizarres, la mariée qui va pisser sur le gazon, qui baise avec un inconnu lors de sa nuit
de noce, le premier quart d'heure à la Sofia Coppola avec la limousine enlisée... et puis la deuxième partie est plus prenante, tout aussi
décousue et zarbie mais quelque part qui m'a bien plu aussi étonnant que ça puisse paraître. Kirsten Dunst est extraordinaire de talent, de
beauté intérieure passant de cette désespérance au bonheur sublime avec ce sourire final. Charlotte Gainsbourg est étonnante de force et de
peur communicative. John Hurt est sublime.
Le festival d'été commence fort.