Comme je l’ai raconté sur mon premier blog I walk the line (un peu abandonné) où j’y parlais d’amour et surtout d’In the mood for love, Wong Kar-Waï fait parti de mes réalisateurs préférés. Aussi je ne manque jamais de redécouvrir ses films, dont celui-ci. Une fois de plus j’ai été touché par la puissance de son histoire, par la force des personnages, par la douleur de l’amour sur des images magnifiques et une musique toujours aussi puissante. L’histoire de ce briseur de cœurs tendres qui se cherche lui-même est dure et tendre comme l’amour que nous recherchons tous. J’ai beaucoup aimé toutes es attentes qui ne sont pas au rendez-vous et qui pourtant sont à portées de main et du cœur. On y retrouve une fois de plus une grande partie des fidèles du réalisateur, et toujours avec le même grand plaisir. Leslie Cheung est excellent de dureté et de fragilité. Maggie Cheung que j’adore tant il émane d’elle toutes les facettes de fragilité, d’abandon et de force, Carina Lau est magnifique dans son rôle de révolte et de désespoir. Andy Lau comme Tony Leung Chiu Wai sont absolument superbes sachant nous étonner à chaque film. Jacky Cheung et l’excellente Rebecca Pan sont marquants. Un très beau film.