Comme quoi il y a deux types de documentaires animaliers qui se distinguent à mes yeux.
Ceux qui abordent la vie racontée comme des histoires avec une vision moins dure, presqu’humaine ou naïvement angélique même si tragique aussi, comme Pollen, Bonobos ou Les ailes pourpres, et encore l’excellent Océans qui donne la chair de poule. Et puis il y a
comme ce One life, qu’enfants me faisaient frémir, aux images absolument magnifiques mais qui me font froid dans le dos, sur la vie aussi
violente, aussi désespérée et vaine. Naitre pour servir de repas à peine eu le temps de vivre, juste vite fait de se reproduire pour pérenniser la vie. Mourir dans la pire sauvagerie, sans se
soucier du sort des autres… et nous dans tout ce bordel ? Michael Gunton et Martha
Holmes, par leur film et les commentaires donnent une dimension que je refuse depuis tout petit de la vie qui m’effraie terriblement. Ce documentaire en relatant quatre étapes
essentielles de la vie à travers tous types d’animaux, insectes, reptiles, oiseaux, poissons… nous montrant l’extrême ingéniosité de survie. C’est très beau, c’est très coloré, c’est très
triste.