Fiction, à partir d’éléments tirés de sa vie, Maïwenn y exprime ce qu’elle aurait vraiment voulu dire à ses parents
violents. De fait, le film avec un mélange de caméra amateur et de reportage, nous confine dans un huis clos familial étouffant où les secrets et revendications à la vérité fusent entre larmes et
colère. C’est émouvant et irritant, nous mettant mal à l’aise dans ces règlements de compte, et demandes d’explications et attentes d’excuses. Ce n’est pas mal joué, tantôt en improvisations et
spontanéité, tantôt en un peu trop surjoué, mais toujours avec conviction. Maïwenn est très émouvante, même si on ne sait pas à quel moment
c’est de la réalité ou de la comédie. Pascal Greggory et Marie-France Pisier, sont
talentueux et atroces. Hélène de Fougerolles, Mélanie Thierry, Yannick Soulier et Aurélien Recoing apportent chacun leur contribution avec sincèrité.