Parker

Certes, c’est indéniablement d’un classicisme pur et dur, mais je me suis beaucoup amusé avec ce polard. Je ne peux m’empêcher de me dire que ce sont des surhommes. Déjà un coup de poing et je serais rétamé. Une bagarre dans une voiture, plus une chute en pleine vitesse et enfin une balle dans le corps… je n’ose imaginer le résultat. Quant en plus, nouvelle bagarre, couteau dans la main, je ne réponds plus de rien. Pas très crédible, et pourtant, c’est réalisé avec suffisamment d’humour et de décalage que tout passe comme une lettre à la poste. La réalisation est vive, sans temps mort, pas même pour un chaleureux baisé. Je me suis donc bien marré et passé un bon moment. L’histoire de ce malfrat qui se fait doubler et va se venger de ses complices pour une question de principe qui atteint à « l’honneur » du milieu, vire très vite au n’importe nawak délirant qui m’a bien convenu pour une détente, avec des bagarres, des cascades, de beau paysages de Palm Beach et des jolies filles. Vite oublié assurément !

On ne refait plus Jason Statham (Safe) dans ce genre de costard récurent mais qu’il porte avec assurance et humour. Je trouve Jennifer Lopez (Ce qui vous attend si…) quelque peu changée, mais toujours aussi attirante, drôle et efficace. Michael Chiklis (Rise) et Nick Nolte (Gangster squad) ne sont pas en reste pour apporter du poids et du délire. Je suis plus circonspect pour Emma Booth, dans un rôle potiche sans grande consistance.