Très bof ! Je n’ai pas aimé cette Tatie Danielle bidochonne, raciste et xénophobe, dont « l’humour » ne pas fait rire un seul instant, notamment quant elle dit pourquoi elle n’aime pas son petit fils parce qu’il est noir. Plus que violent de le cracher au visage de l’enfant, c’est de mauvais gout. Et je ne compte pas les « mon petit bamboula » à tous bout de champs qui sont odieux. Je n’ai pas aimé non plus la morale de cette histoire quelque peu détestable. L’idée très en vogue de faire passer certaines drogues « douce » comme inoffensives et d’en justifier sa consommation et sa vente, quant on en connaît les dégâts. Ce n’est pas non plus donner des banlieues une vision réelle et générale. Après, cette histoire de petite vieille qui se transforme en dealeuse « sympathique » parce que sa pension de retraite est faible, est difficile à faire un raccourci aussi simpliste. La réalisation de Jérôme Enrico, fils de Robert, avec cette musique pénible est caricaturale, clichée et manichéenne. Ce n’est pas une comédie, ni une dramatique, encore moins une critique sociétale, c’est un peu de tout et beaucoup de rien. Sans m’être vraiment ennuyé, je n’ai jamais trouvé un moment de plaisir à regarder ce qui n’est pas loin pourtant d’être un navet. Alors que j’aime bien ordinairement Bernadette Lafont, je l’ai trouvé particulièrement pénible, autant son personnage qu’elle-même. Carmen Maura (Les femmes du 6e étage), comme Dominique Lavanant et Françoise Bertin ne m’ont pas parues ni convaincues ni convaincantes. Ismaël Dramé est très bien, tout en retenu et émotion. De même que Jean-Baptiste Anoumon, qui est drôle et sensible, quant Axelle Laffont et André Penvern assurent leurs rôles avec humour et efficacité. A éviter si possible.