A sa sortie en salle, j’ai le souvenir de ne pas avoir aimé le film dont je n’avais pas attendu la fin. Sans doute n’étais-je pas dans les meilleures dispositions pour entrer dans l’histoire et l’ambiance. L’occasion de le revoir à changer une très grande partie de mon ressenti, et regretter la violence de mon article d’alors, avec ce sentiment de malhonnêteté intellectuelle qui ne me ressemble pas. Et seuls les imbéciles ne changent pas…
L’histoire d’ironie du sort, ou une mariée et son ex se laissent aller à une étreinte sur une table de la soirée, chamboulant le plan table avec leurs amis, va donner lieu à des « et si... ». Chargé de remettre l’ordre de place de chacun de leurs amis communs, l’amant va entrevoir comme dans une boule de cristal des scenarii de ce que qu’il adviendrait. Et nous voilà parti des possibilités du destin le temps d’une soirée. Rien de bien extravagant entre les tromperies, les coups de foudre, les révélations et cette histoire d’amour ratée entre la mariée et son ex qui n’avait jamais trouvé le courage six ans durant leur relation, de faire sa demande en mariage qu'un autre avait fait et donc pris sa place. De fait, j’ai bien aimé ces différentes histoires qui semblent répétitives mais apportent des nuances pour quelques uns et font des changements notoires, surtout pour les femmes. Ce qui gâche un peu au final, c’est cette intervention face aux dangers d’accidents mortels, dont on remonte le temps à volonté qui ne correspond plus à l’idée du film.
De fait le casting est très riche et varié, avec la jolie Louise Monot (Les petits mouchoirs) qui joue avec beaucoup de talent, m’émeut d’un regard et m’ébloui d'un sourire. Lannick Gautry (La cage dorée) ne me convainc toujours guère. J’aime beaucoup Elsa Zylberstein (Les tribulations d'une caissière) qui joue avec ce petit décalage typique qui marche à tous les coups entre émotion et comédie. Franck Dubosc (10 jours en or) est drôle mais à force de rester dans le même registre est sans surprise, quant il nous a déjà démontré qu’il sait faire mieux. Audrey Lamy (Polisse) a le don de nous prendre à contrepied avec surprise par son talent. Arié Elmaleh (Les gamins) est désespérément médiocre, surtout face à Mathias Mlekuz (Bowling) est excellent, et Shirley Bousquet (Paris à tout prix) vraiment tordante.
L’article d’origine, était un peu trop précipité et stupidement assassin…
C’est fou quand même, cette propension qu’à trop souvent le cinéma français à produire les pires merdes possible. Je passe sur les clichés habituels, mais quand est-ce qu’ils se mettront en tête que les pets et les rôts ne font plus recette, dépassés les deux ans d’âge. L’histoire, variations possibles de ce qui adviendrait si les invités à un mariage étaient placés de telle ou telle manière… Connasse est assise avec connard qui lui-même est marié avec connasse qui pense baiser avec l’autre connard qui baise sa connasse de sœur qui ne sait plus trop si elle devrait baiser avec son connard de mari ou l’autre connard d’amant… attendez, je me suis perdu en cours de route, quel connard veut coucher avec quelle connasse ? bon, je reprends, Elsa Zylberstein mariée à Franck Dubosc qui a la chiasse… à propos de con Franck, quand est-ce que t’arrêteras de faire le même sketch d’il y a trente ans ? Audrey Lamy et Arié Elmaleh que l’on voit toujours dans les mêmes rôles… Lannick Gautry, ce serait bien que tu prennes des cours de comédie. Dommage que Shirley Bousquet, joue une connerie, elle est vraiment très mignonne. Bref ! film à proscrire !