Gentille petite comédie légère bien sympathique. Sans casser des touches de clavier, l’histoire est amusante à suivre, avec une belle reconstitution des années cinquante, sur un
sujet original. J’ignorais qu’il existait des championnats de vitesse dactylo, et somme toute pourquoi pas ? Ce n’est pas plus bête que le base ball, ou autre sport. En l’occurrence, les
fabricants de machines à écrire profitaient d’une belle publicité pour leurs modèles. Je suis souvent stupéfait de voir mes collègues secrétaires taper aussi vite sans regarder le clavier, tout
en lisant le texte à frapper et écouter, voir même participer à une conversation. Moi, avec me deux pauvres doigts, trois peut-être je fais pâle figure et suis admiratif. J’aurai du mieux
m’entrainer en Seconde option gestion -oui j’avais des cours de dactylo, sans que j’ai bien compris l’utilité en son temps. L’histoire est donc plaisante, même si elle se perd en longueur un
moment. Ce n’est pas impérissable mais j’ai passé un bon moment, d’autant que l’adorable Déborah François (Le moine) est excellente, drôle, émouvante et très convaincante. J’ai beaucoup
apprécié Romain Duris (L'homme qui voulait
vivre sa vie) qui est très à l’aise dans son personnage qu’il semble avoir aimé. Bérénice Bejo (The artist) est sobre comme toujours même si elle n’en fait pas des masses. Mélanie Bernier
(La délicatesse) est vraiment amusante et craquante.