Oserais-je dire que j'ai été ému, et que j'en ai été pour la grosse larmichouille ? Heureusement personne ne m'a vu, et j'avais
pas l'air con en sortant en douce mon mouchoir, mais ce devait être de la poussière dans l’œil.
De fait, j'ai adoré ! L'ambiance, l'histoire, les interprètes, la bande musicale... C'est triste, c'est beau, c'est lumineux. Sans cesse je craignais que ça dérape dans un pathos comme le
merdeux Un jour. C'est juste sublime ! Sorte de Love story d'adolescent, où la
mort côtoie la vie, l'amour, la folie. L'histoire et la réalisation sont totalement maîtrisées de main de maître par un Gus Van Sant dont je
viens de voir Harvey Milk récemment et qui mavait déjà ébloui. Henry Hopper est
excellent de pudeur et de maîtrise. Mia Wasikowska (Tout va bien, The Kids Are All
Right) allie la grâce, la beauté, le talent et l'émotion. Elle est juste parfaite. Ryo Kase est extraordinaire dans un rôle trop
court. Schuyler Fisk apporte sa touche de douceur et de sensibilité. Encore une très belle surprise dans ce festival d'été qui chamboule encore plus mes notes.