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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 08:14

 Le rythme volontairement lent donne la mesure de l'angoisse permanente de la vie des iraniens, et des iraniennes en particulier. L'atmosphère oppressante qui règne tout du long du film ne nous lâche jamais, même après être sorti de la salle. C'est d'autant plus palpable que le manque de musique accentue ce sentiment d'étouffement et de danger permanent. Bien plus pesant encore que dans Une séparation. Ça vous hante longtemps. La notion d'être étranger dans son pays est sans aucun doute des plus douloureuses à vivre surtout sous un régime totalitaire. Sans être froid, il en ressort une froideur dans les relations, par la suspicion, par la surveillance de toute part en permanence. Le régime islamiste me fait penser aux régimes staliniens. L'histoire est maitrisée et réalisée avec une précision d'orfèvre. Leyla Zareh, en plus d'être merveilleusement belle, dégage une telle puissance d'émotion qu'elle nous en frappe l'esprit. Combiens de Noura ? je n'ose deviner ce qu'il les attends.

4 étoiles

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commentaires

F
Oui un très beau film, assez complémentaire de Une séparation je trouve
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C
Ah oui, un film magnifique, content qu'il t'ai plu aussi !
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