Autant dans le premier opus, Donnie Darko, il y avait une histoire linéaire, presque logique, sur ce que j’ai interprété comme les délires d’un schizophrène. Cette fois-ci, c’est beaucoup plus confus. Sept ans après la mort de Donnie, sa petite sœur Samantha visiblement traumatisée, tombe en panne avec sa meilleure amie dans un petit village un peu paumé. L’occasion de rencontres zarbies, de disparitions d’enfants, de chute de météorite, mais surtout de retrouver Frank le kangourou aux dents de requin toujours aussi ridicule, symbolisant on ne sait trop quelle allégorie, si ce n’est un portail sur l’avenir et l’aide au retour vers le futur. S donc, meurt avant que sa copine en échange de sa vie ne la fasse revenir, et qui mourra de nouveau plus tard en tombant sur un masque de Frank, et qui finalement, nous amènera sur une fin toute aussi cruche que le début et le milieu. De fait, on s’y perd en ennuie avec ces boucles temporelles. Là aussi, il y a un incendie de la maison d’un pervers pédophile, comme par hasard on trouve le fils de l’auteure du livre sur le voyage dans le temps. Plus que tout, j’ai eu le sentiment d’un script bâclé, d’une réalisation peu enthousiaste au détriment d’une histoire qui aurait pu et du tenir la route avec un minimum de conviction. C’est dommage car il y avait matière à donner une belle histoire tant les personnages sont attachants. Les images sont belles, les actrices jouent bien et la bande musicale envoutante.
La petite Daveigh Chase est très belle et convaincante, face à la toute aussi jolie Briana Evigan dans un style de jeu différent et toute aussi marquante. Elizabeth Berkley (Women in trouble et The L word) est étonnante. Ed Westwick (J. Edgar) comme Jackson Rathbone (Twilight) et John Hawkes (The sessions) se comportent avec intérêt.