Si j’ai accepté l’ambiance qui est proposée, j’ai quand même eu beaucoup de mal à
croire une seule seconde à cette histoire qui se complique dès le départ sans réelle justification, sauf d’en faire un film. En passe de devenir le PDG d’une grosse entreprise -celle de son
beau-père- un homme se sent rongé par la culpabilité d’avoir profité à son compte d’un produit non breveté. Il faut bien avouer, cyniquement s’entend, qu’il faut être très con d’envoyer une
invention sans l’avoir préalablement protégée, au risque de se faire voler… Après, l’histoire se barre en sucette avec la rencontre d’un ancien pote, véritable boulet et monsieur emmerdement
maximum. Tout le reste est du même niveau, celui d’un manque cruel de crédibilité, d’angoisse et de suspens pour se terminer de façon surprenante et moins crédible encore. J’en suis donc sur ma
faim, et avec regret car je pense qu’un scénario mieux travaillé aurait du donner un bon thriller.
D’autant que Benoît Magimel (L'avocat) n’est pas trop mauvais, quant j’ai eu du mal avec François-Xavier Demaison (Comme des frères) pas très convaincant. J’adore Julie Gayet (La turbulence des fluides) qui joue bien et que je trouve jolie, mais qui devrait couvrir ses seins qui ne sont pas très appétissants. Léa Seydoux (Des poupées et des anges) est quant à elle, très convaincante.