J’avoue
n’avoir strictement rien compris. Ni s’il y avait quelque chose à comprendre, mais toute recherche de compréhension serait en fait inutile. C’est un peu frustrant. Surtout, je ne comprends pas le
sens de ce film. Où veut-on aller ? Que veut-on nous dire ? Ce n’est pas un porno. Un érotique peut-être. Sans être glauque, mais un peu quand même, en tout cas par intermittence.
Malsain et pervers, ça l’est dans l’intention, dans le ton et le rythme, plus que dans l’image ou les scènes. Sans tout à fait mériter ces épithètes, car tout est jugulé de telle manière que les
limites ne sont jamais franchies. Plus osé que les séries roses, pas assez pour être hard. C’est surtout absurde, long et pénible. J’ai été mis mal à l’aise dans la succession des vieux
dégueulasses, et par la scène du repas. Cette impression de nous mettre en position de voyeur me déplait. Même si l’héroïne qui est nue de bout en bout, qu’on en fini par ne plus s’en apercevoir,
et finalement, ça n’en a plus d’utilité. Au final, un film sans grand intérêt artistique ni scénaristique. La jolie Emily Browning, sublime
dans Sucker Punch, est bien plus jolie habillée que nue, tant elle est très maigre, et ses seins, pour ce qu’elle en a, sont assez laids.
Elle joue excellemment bien avec la folie désespérée, la froideur asexuée, et cette innocence triste et sale.