L’absurdité de l’absurde c’est quant on n’a très vite plus rien à dire, on va très vite trop loin dans l‘absurdité totale que s’en devient pénible. L’idée de base est amusante,
le traitement crispant à souhait mais traité de manière pseudo « intello » avec l’excès que l’excessif fini par tuer d’ennui et de ridicule. Sur le même sujet, Woody Allen l’a mieux traité avec humour dans
To Rome
with love avec Roberto Benigni, bien que j’avais déjà trouvé pénible. D’autant qu’en
plus c’est cliché et bourré de poncifs. Le vigile black violent, le rappeur bête et méchant, et j’en passe des vertes et des pas mures. Xavier
Giannoli avait été beaucoup plus inspiré avec A l'origine et Quand j'étais
chanteur. Plusieurs fois j’ai été tenté de me barrer avant la fin, et somme toute je n’aurai rien perdu. De fait, les acteurs ne m’ont pas emballé outre mesure. Kad Merad me fait penser à Bernard Campan, la grosse tête lui fait jouer des rôles
« d’auteur » péniblement insupportable. Cécile de France, que j’aime bien pourtant, n’est pas au mieux dans ce rôle, pas plus que
Louis-Do de Lencquesaing…