Alors, c’est l’histoire d’un mec, qui à la suite du naufrage de son bateau de pêche, devient très vite le seul survivant de l’équipage. En pleine nuit, dans
le noir complet, on l’aperçoit nager, nager, nager…. Pour se distraire il papote avec une mouette (qu’on ne voit pas mais répond en islandais crouac qui veut dire approximativement :
« je vais bientôt te bouffer ») et au bout de six longues heures de nage, de nage, de nage, dans le noir complet, atteint enfin la terre ferme. C’est beau, c’est émouvant, comme Maggy
Thatcher sur son lit de mort. Ça m’a rappelé qu’à l’époque, entre VHS et Bétamax, la concurrence faisait rage, alors que nous sommes en bluray, comme le temps passe, non ? En gros, je le
suis fait chier comme un rat mort, m’attendant à un requin des mers froides, à un alien voulant le pénétré par la nuque, comme dans les âmes vagabondes… bon, après, faut faire face au regard des
autres, à sa conscience même si on a rien fait de répréhensible sauf de survivre, et là les emmerdements commencent. Mais c’est quant ça devient intéressant que le film se termine. Hum… j’ai du
me réveiller à ce moment là, non ? Bref ! Film chiant, donc formidable. Pourtant, tiré d’une histoire vraie. Ho pardon, je devrais le jouer plus émouvant, la larme sur le bord des cils…
pourtant, je fais des efforts mais ça ne vient pas. Penser à quelque chose de triste, hum... zut ! ça vient pas. Une autre fois peut-être ? Ha si ! j’ai eu très froid dans ma salle
alors qu’ils faisait très chaud dehors, ça compte, non ?
Je crois avoir aperçu dans un joli petit ciré jaune, quelqu’un de ceux là, Ólafur Darri Ólafsson, à tes souhaits ! ou un de ses frères de galère comme Jóhann G. Jóhannsson ou peut-être Þorbjörg Helga Þorgilsdóttir… qui sait ? Bon, je vais me baigner, moi.