Histoire en quatre parties, selon des types d’émotions tel le bonheur, le plaisir, la douleur et l’amour. La trame nous fait vivre des tranches de vies qui s’entrecroisent, se séparent et se rejoignent. Il y a un côté surréaliste et très poétique, profondément triste mais sans jamais être glauque. Une grande fatalité de vie et de ressentis. Forest Whitaker, le bonheur, ouvre et clôt le sordide avec un destin pathétique mais jouissif, quant Brendan Fraser, le plaisir, tueur medium perd sa froide noirceur pour l’amour d’une starlette de la pop Sarah Michelle Gellar (Veronika décide de mourir), la douleur, prise au piège d’un mafieux au service d’Andy Garcia et son débile neveu Emile Hirsch (Alpha dog), alors que Kevin Bacon (X-men : le commencement), l'amour, est prêt à tout pour sauver Julie Delpy (2 days in New York) celle qu’il aime depuis toujours. L’histoire est magnifiquement racontée, parfaitement construite, pour un résultat étonnant et marquant. Le casting est riche et très convaincant.