Platinoch et moi étions partis au bout de vingt minutes tant nous avions trouvé ça nul… Il faut bien dire que
c’était trop peu pour se faire une idée générale. L’occasion s’est donc présenter de le revoir en entier et de vérifier si ma première impression négative… s’est hélas confirmée ! Pourtant,
j’avais ouvert tous mes chakras pour appréhender calmement et sans apriori primaire cette histoire en trois séquences, qui semblent n’en faire qu’une. Mais vraiment, je n’ai pas du tout aimé le
lourd et insistant mélo arrache larmes comme je le déteste, et ce dans une lenteur atroce. Les trois phases abordent la mort, la maladie et la guérison -ou rédemption- qui sont autant
intéressants que gonflants. Une jeune femme, atteint d’un cancer au dernier stade se meurt rapidement pendant que son mari tente de trouver le remède miracle pour la sauver. Se mélange ainsi des
contes et légendes de l’arbre de vie biblique, qui se retrouve dans de nombreuses religions, avec lequel il rêve de revivifier les cellules avec un singe cobaye avant de pouvoir s’en servir pour
sa femme. Darren Aronofsky manie bien sûr la mise en scène avec son talent habituel, mais il ne m’a pas emballé par son rythme et sa
narration. Jamais je n’ai accroché, ni ressenti sympathie ou émotion, à part celui de l’ennui. Je trouve que la trame est singulièrement mal écrite, ou mal agencée donnant une impression
brouillonne ou l’on ne se perd pour s’en désintéresser. Dommage,
car j’aurai voulu y croire à cette histoire, dont l’interaction entre la réalité et le livre de l’héroïne m’a fait rêver et espérer mieux.
Du coup, Hugh Jackman (Les misérables) est sans reproche et joue parfaitement son rôle avec conviction, tout comme Rachel Weisz (The whistleblower) qui est très émouvante, ou Ellen Burstyn absolument parfaite. Mais ça ne suffit pas.