Le 13 décembre 2004, j’étais allé à l’avant première de ce film parce que Buffy Summers, dont j’étais éperdument fan de la chasseuse de vampire, était présente. Après un discours fleuve d’une minute vingt sept en version
originale sans sous-titre qui se résumait à peu de chose près : « Je suis heureuse d’être là pour vous présenter mon nouveau film et vous en remercie… » devant une salle au trois
quart composée de mecs venus uniquement pour la voir… l’apercevoir. Il m’était resté ce bruit de craquement à chaque apparition de la fille fantôme aux moments mortels. Il y a de grandes
similitudes d’avec Ring, notamment avec la fille. Comme je connaissais l’histoire, j’ai été moins impressionné sur le moment, d’autant que rapidement le suspens est vite relégué au second plan,
mais j’ai encore eu quelques frissons de trouille. C’est surtout l’ambiance qui fonctionne le mieux, plus que l’histoire ou les apparitions, dont on ne perçoit pas au final les véritables
motivations pour tuer tous ceux qui sont entrés dans la maison du drame. S'agissant du remake japonais Ju-on, il serait intéressant de les
comparer, mais je devine que l’original doit être plus éprouvant, comme c’était le cas avec Ring (Ringu). Je n’ai pas été déçu de le revoir
même s’il n’est pas si horrifique que ça, et disposant d’un casting plutôt sympa. Sarah Michelle Gellar (The air i breathe) donc, qui sans être impressionnante, assure son rôle avec application. Jason Behr n’est pas mal non plus, face à Clea DuVall (But i'm a cheerleader) que j’aime beaucoup. De même Kadee Strickland
qui fini mal comme ses petits camarades. Takako Fuji a du faire faire de nombreux cauchemars par son rôle démoniaque, d’autant qu’à
l’exception du dernier volet, elle a assuré son rôle avec assiduité. La jolie Yoko Maki assure également son trépas avec conviction. Quant
au petit Yūya Ozeki, il est bien effrayant d’étrangeté,