Il est vrai que dès le début de l’histoire réalisée par Nick Hamm en 2001 d'après le roman de Guy Burt, on devine qui est responsable du drame qui va nous être raconté. En revanche, on est tenu en haleine par le comment, le pourquoi et la fin qui se doit advenir. Une jeune fille, seule survivante d’un groupe de quatre étudiants, va nous narrer en nous embrouillant avec son témoignage dont on perçoit les mensonges sans vraiment connaitre les motivations et le déroulement. Et longtemps encore restera le mystère de la mort des jeunes gens. Ce thriller psychologique n’est pas un film gore, dont la force réside par ce suspens quasiment jusqu’au bout. Bien loin du Blair Witch conventionnel, je me suis laissé prendre au jeu, d’une part de l’histoire savamment obscure, mais surtout de l’excellence des
interprètes. Une fois de plus Thora Birch (Ghost world) est magnifique d’aisance, de folie amoureuse et de manipulation. Keira Knightley (The edge of love) est elle aussi adorable et convaincante. Desmond Harrington (Timer), Laurence Fox et Daniel Brocklebank ou Embeth Davidtz (The amazing spider-man) donnent toute la force de conviction à l’histoire
.