Déjà que les histoires de pêches ou de chasses, et de la pleine nature campagnarde ne sont pas ma tasse de thé, mais avec une aussi pauvre histoire d’amourette de la sorte où il ne se passe rien, ça ne marche pas avec moi. Et de fait, très vite, on s’emmerde ! L’histoire raconte les tourments d’un jeune homme qui quitte le domicile familiale, je ne sais plus trop pour quelle raison puérile, et part vivre seul au bord d’une rivière avec pour unique passe temps, la pêche ! Nous avons donc droit à des heures de pêche répétitive de massacres de poissons crochetés à la
line, fracassés sur les roches pour finir emmagasinés dans une glacière. Très passionnant ! Enfin, arrive une belle jeune femme censée devenir celle de sa vie, qui comble de bonheur, et le réconciliera avec sa famille. Happy end de Matthew Leutwyler, du plus cruche effet attendu depuis la quatrième minutes. C’est l’éternelle histoire du passage vers la vie d’adulte, largement mieux vue des milliers fois ailleurs.
Certes je ne cache pas que ma curiosité pour ce navet était de retrouver la belle Amber Heard (Délire express), que l’on voit finalement assez peu, et que d’embrasser le pêcheur ne semble pas passionner des masses. Il est vrai que c’est pas si évident d’y trouver de l’amour dans cette histoire. Zach Gilford (Rise) est en effet assez moue et expressif comme une truite. William Hurt (3 fois 20 ans) et Kathleen Quinlan, pas plus que William Devane (The dark knight rises) ne sont plus transcendants.