Dire que Catherine
Hardwicke a réalisé le premier Twilight, quand elle est capable de faire des films plus puissants ! La preuve, cette terrible
histoire qui m’a mis mal à l’aise avec le comportement dégénéré de cette adolescente mal dans sa peau, influençable et laissée à l’abandon. J’avoue que la réalisation superbement maitrisée, et le
talent des actrices ont contribuées à me mettre dans tous les états. Je me demande comment des ados peuvent en arriver aux pires extrémités, comment réagir dans pareil cas et éviter les
inévitables catastrophes où cela fini immanquablement. Une gamine mal dans sa peau, sans limites parentales ni plus aucun repère, s’embarque dans des relations dangereuses avec une camarade.
C’est une véritable plongée vers l’enfer de la drogue, de l’alcool, du sexe, et des mutilations en tous genres qui n’apportent aucun plaisir ni aucune satisfaction, sauf la douleur, la
désolation, la solitude la plus extrême et souvent la prostitution et la mort. Ce film m’a vraiment pris aux tripes, révolté, angoissé et énervé face à l’imbécilité non seulement des gamines,
mais aussi et sans doute surtout des parents. J’ai donc beaucoup aimé ce film qui bien que violent et peut-être excessif, donne à réfléchir à bien des égards.
De fait, les actrices sont extraordinaires. Ainsi, la jolie Nikki Reed (Twilight) est exceptionnellement talentueuse pour tenir un rôle aussi fort, face à la belle Evan Rachel Wood (Les marches du pouvoir) tout en nuance de manipulation, font la paire idéale d’une telle histoire dramatique. Alors qu’Holly Hunter (Ce que je sais d'elle) est terrible d’abandon, quant Deborah Kara Unger (A dark truth) n’est pas mieux. La belle Vanessa Hudgens (Collège rock stars) apporte sa fraicheur adorable qui contraste dans la folie ambiante.