Assez déçu. Je m’attendais à un film sur les surendettés, sur les sociétés
de prêts, sur les situations dramatiques qu’engendrent très vite ces pièges financiers. Certes, on en parle, mais en toile de fond, quelque peu occulté par une autre histoire, dramatique aussi,
mais sans véritable grand intérêt dans ce contexte. Du moins, le mélange des deux thèmes se fait au détriment de l’un sur l’autre. Du coup, ça devient très vite trop long pour l’histoire de la
maladie, car il ne s’y passe pas grand chose. Alors que sur l’endettement, il y avait matière au travers de plusieurs exemples de démonter tout le système. Il y a bien des moments d’émotion, tant
c’est super bien joué, mais ce n’est pas de la qualité d’un Welcome que j’avais tant aimé. L’excellent Vincent Lindon que j’adore, est plein de présence et de force de conviction. Marie Gillain est
belle et terriblement émouvante. De même qu’Amandine Dewasmes qui s’impose véritablement.