Je ne sais pas si c’est le thème qui veut ça, mais j’ai été très marqué par ce film. S’il est vrai qu’il y a pas mal de maladresse, notamment les dernières images qui me paraissent
inutiles, dans l’ensemble, je l’ai trouvé excellent. L’ambiance est angoissante au possible, et les profils psychologiques terribles, surtout bien sûr celui de la petiote. David Schwimmer, notre Ross de Friends, réussi à nous faire partager la souffrance de cette gamine,
qui m’a carrément fait pleurer. Déjà que je ne comprends pas bien l’intérêt du tchat qui m’a toujours carrément fait chier, à peine je commençais une phrase, que j’en avais trois de retard, aussi
je ne comprends pas l’engouement de l’ados qui va la piéger. C’est vrai que ça fait un peu spot de prévention, mais pourquoi pas ? C’est surtout une vraie dimension humaine qui est
exacerbée. Entre le père, gros con comme pas deux, la mère à peine mieux. Tout le film tient sur les épaules et le talent de Liana Liberato,
qui est extraordinaire d’émotion à fleur de peau. Clive Owen, est très crédible. Catherine
Keener est convaincante. Et Viola Davis, une fois de plus, fait preuve de retenue efficace.