Je ne
sais pas ce qui m’a pris d’aller voir ça. Le titre me disait bien. J’imaginais une belle histoire intimiste, triste et poétique... Et puis j’aime bien Berléand. Il faut être honnête, ce film est
un navet. Pourtant ça commence bien. Un veuf découvre des lettres de sa fille qu’il ne connaît pas, mais très vite, ça part en une bonne franchouillardise comme on sait en produire
industriellement. Point de subtilité, point de nuance, point de légèreté. Dommage, ce sujet est toujours intéressant à développer, même si basic, sur qui est le vrai père de celui qui aime et
élève l’enfant, et celui qui le fait. Gérard Jugnot nous la refait en éternel Bernard des Bronzés, du père de la coiffeuse, du preneur de son gaffeur… François Berléand est assez bof.
Laurence Arne nous refait le « j’ai le foin qui dépasse de la charrette ». Quand à Olivia Ruiz, elle est gentille si on veut, mais pas vraiment actrice, même si elle aurait plus d’émotion que ces messieurs. Tout à fait
dispensable.