Autant je n’aime pas les films gores, par contre j’ai toujours été attiré pour ceux sur les vampires, sous toutes ces formes. Nosferatu de Murnau avait déjà fortement impressionné gamin. Aussi, ma curiosité a été satisfaite sur ceci, réalisé par Mark James et Phil O'Shea avais entendu parlé. Et en effet, il est de très belle qualité ayant tout de même laissé quelque peu perplexe. Non par le caractère lesbien des héroïnes, déjà abordé entre autres dans le dramatique Nous sommes la nuit ou mortel drôle Lesbian vampire killers, mais par certaines libertés prises avec les codes inhérent au genre. Ainsi, la vampirella ne craint pas la lumière du jour, a son reflet dans la glace, ne transforme pas ses victimes en vampires, et comble de l’impossible tombe enceinte !
Quand on sait que les vampires sont des sortes de morts-vivants… même Buffy ne l’est jamais d’avec ses galipettes avec Angel et moins encore de Spike, quand bien même il retrouve son âme. Tourné sous forme de reportage téléréalité limite found footage mais sans le floutage excessif. L’histoire est particulièrement prenante, parfois angoissante, surtout sur le sort réservé aux amis de l’héroïne. J’ai beaucoup aimé la belle réalisation et le jeu des actrices. Ainsi, Anna Walton (Hellboy II) est très émouvante, de même que l’excellente Morven Macbeth. Dans l’ensemble, Jamie Thomas King, Kate Sissons et Justin McDonald sont convaincants.