Comédie vampiresque complètement loufoque qui m’a beaucoup amusé. Pas seulement sur l’histoire, qui même avec des innovations amusantes n’en reste pas moins
assez classique, mais aussi par son traitement humoristique et son casting. L’histoire racontée par une vampirette très âgée mais à l’apparence de jeunette, d’où l’intérêt d’être transformée, est
amusante pour nous raconter l’évolution des générations des jeunes en fonction des époques. Pour ne pas s’ennuyer, elle a transformé une autre jeune femme, et toute les deux mènent une vie
joyeuse de fêtes insouciantes ou presque, ne vivant évidemment que la nuit, et dormant le jour dans leur cercueil. Mais quant l’amour s’en mêle avec un jeune Van Helsing, ça se complique, surtout que leur vampire d’origine péte un câble meurtrier lors d’une déception amoureuse avec un chanteur. C’est drôle,
alerte, parfois volontairement désuet, mais vraiment sympathique, avec le point de vu côté obscure, comme dans Hôtel Transylvanie. J’ai beaucoup aimé aussi les réunions de vampires comme dans les AAA, où chacun intervient sur leur
abstinence de consommation de sang humain. La fin est assez morale mais avec un retour à la normale assez ingénieuse pour le bonheur des amoureux, et le malheur des autres.
Alicia Silverstone (Butter) est délicieusement drôle et émouvante, tout comme Krysten Ritter (Killing Bono) qui est hilarante et charmeuse. En face d’elles, Sigourney Weaver (The girl in the park) est de nouveau irrésistible. D’autant que pour une fois, les hommes n’ont pas la dominance des rôles. Ainsi Dan Stevens, Wallace Shawn (Southland tales), Justin Kirk (Elektra luxx) ou Malcolm McDowell (Le livre d’Eli) s’ils sont excellents sont quelque peu presque potiches avec succès.