Enième Woody Allen sur le même et sempiternelle thème de prédilection. Souvent, ça passe sans trop
de casse. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Sauf que voilà, c'est du déjà vu et revu, usé jusqu'à la corde, avec en prime ce petit pessimisme de vieillard aigri à bout de souffle. C'est
sympathique, parfois caustique, souvent pâlichon. Pourtant, les acteurs, et surtout les actrices tentent de nous faire croire à la magie alleniènne. Naomi Watts, jolie comme un
petit coeur, est émouvante d'ingénuité, Gemma Jones est unique, Freida Pinto n'a certes pas un gros rôle mais n'est pas vraiment très à l'aise. La révélation est
sans aucun doute Lucy Punch qui excelle dans la peau d'une jeune femme au passé chargé se casant avec un bon vieillard. Autant Anthony Hopkins est admirable,
autant je n'ai pas trouvé Antonio Banderas étincelant. Film à voir, malgré tout, certes sans surprise et qui laisse ce petit arrière goût aigre.