Très gros gâchis et ratage pour ce qui avait tout pour en ressortir quelque chose d’impressionnant. Mais à vouloir mélanger les genres, les époques et se focaliser sur
l’inintéressant, on en fini par nous laisser sur notre faim rempli d’un ennui sidéral. Quel intérêt en effet que cette histoire parallèle telle qu’elle est aussi mal construite, avec ces aller
retours confus. Qu’est-ce qui a attiré le plus Madonna entre la vente aux enchères et l’histoire d’amour ? Par moment, j’avais
l’impression de voir une de ces longues et pénibles publicités pour bijoutiers et parfumeurs. Les choix musicaux hétéroclites, parfois ridicules comme le Salade de fruits certes ce n’est pas Bourvil qui la chante, nuisent un temps soit peu à la
crédibilité et l’émotion qu’il devrait susciter. Car d’émotion, je n’en vu aucune once, pas même cette terrible scène de violence conjugale, et bizarrement moins encore entre Wallis et David.
Tenter de faire du Won Kar Waï, pourquoi pas, encore faut-il savoir faire de belles images et avoir du talent… J’ignore si le contenu des
lettres est véridique, car il serait la vraie surprise du film, plombant dramatiquement ce qui est communément présenté comme une formidable histoire d’amour entre un roi renonçant à tout pour
une « petite roturière ». Nauséeux ce négationnisme des amitiés nazis de ce couple maudit. Dans tout ça, reste la belle et envoutante Abbie
Cornish, même si son rôle n’est pas passionnant. Le couple Andrea Riseborough et James d'Arcy fonctionne plutôt pas trop mal. Impression de malaise et de déception en sortant de la salle.