Pour avoir vu le premier opus, j'attendais beaucoup de celui-ci. Ma déception, si déception il y a, ne vient pas de la qualité du film et de ses interprètes, mais du traitement du sujet. Sans doute du fait d'une démonstration brillante, un peu trop technique. Dans le premier, c'était une véritable histoire sur les rouages de Wall Street et du capitalisme sauvage. C'est toujours le cas cette fois encore, mais trop perdu me semble t-il dans ces histoires de vengeances se servant de la bourse et pour arriver à nous raconter l'état de la finance internationale. Pour autant, contrairement à ce qu'en on dit certains, ce film est loin d'être un navet. Il est même excellent. J'aurais juste un léger reproche, pour avoir vu Cleveland contre Wall Street, c'est qu'Oliver Stone nous narre les subprimes comme étant la faute des gens eux-mêmes. Michael Douglas est encore géant, de même que ses partenaires, tous aussi cyniques que lui au final. On ne voit pas passer les deux heures vingt, ce qui est bon signe. Grand plaisir à retrouver Eli Wallach. La fin, par contre est un peu gâchée par ces retrouvailles entre père et fille et bons sentiments mielleux.