Si, d’un point de vue graphique, l’animation sans être transcendante n’est pas mal :
fluide, sympa et aux jolies couleurs. Après, c’est carrément une malhonnêteté intellectuelle de la pire espèce. Rarement racisme de bas étage n’aura été aussi ouvertement proclamé. Pour résumer
les protagonistes : l’arabe est doux, tendre et généreux ; le noir est l’éternel naïf, gamin immature ; le blanc est raciste, fourbe et esclavagiste. C’est un petit peu oublier que
l’esclavage n’est hélas pas l’apanage des européens. Que toute l’humanité depuis l’aube des temps l’a pratiquée, et tous ont eu à le subir, et qu’il perdure encore de nos jours. Et la girafe dans
tout ça ? c’est juste un fil conducteur qui passe au second plan. C’est très tendance et hypocrite ces temps-ci, que de porter la haine afin de dédouaner certaine communauté, au lieu de
rassembler autour de valeur fédérative. Azur et Asmar était déjà de cette manière, malintentionné dans son manichéisme
douteux.